Décryptage
Par Amélie Petitdemange, publié le 12 mars 2024
1 min
INFOGRAPHIE. Après un master, le salaire médian des jeunes diplômés qui sont en emploi depuis deux et demi atteint près de 2.100 euros net, selon la dernière étude menée par le ministère de l’Enseignement supérieur. Une rémunération qui varie grandement selon la filière.
Le salaire médian des jeunes diplômés de master qui sont en emploi depuis un an et demi s’élève à près de 1.900 euros net par mois, selon la dernière enquête d’insertion professionnelle des diplômés de l’université menée par le ministère de l’Enseignement supérieur.
Au bout de deux ans et demi, le salaire net mensuel atteint près de 2.100 euros net.
Le détail des salaires médians au sein des grandes disciplines universitaires
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Des salaires plus hauts en droit, économie et sciences
Les salaires varient aussi grandement selon le domaine étudié. Les filières droit, économie, gestion, offrent les rémunérations les plus intéressantes avec salaire médian atteint 2.300 euros net.
Les sciences, technologies et santé se distinguent aussi par des rémunérations plus élevées (2.270 euros net mensuel). Mais, des variations existent au sein même des domaines. Les filières porteuses en termes d’insertion professionnelle affichent ainsi des salaires plus conséquents.
C’est le cas des masters de mathématiques dont le salaire mensuel médian, deux ans et demi après le diplôme, s’élève à 2.730 euros net. Mais c’est aussi valable pour les masters d’informatique, deuxième diplôme qui mène aux plus hauts salaires (2.500 euros net par mois)
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Des filières porteuses et rémunératrices
Emilien, diplômé en 2021 d’un master informatique à l’université de Lorraine, a décroché un CDI d’analyste développeur dès son M2. Après un stage de six mois, l’entreprise d’informatique luxembourgeoise pour laquelle il travaille lui propose un poste. « Au bout de quatre mois, ils m’ont proposé un poste en CDI, que j’ai accepté », raconte le jeune homme.
Il est aujourd’hui payé 3.450 euros net par mois. « Je suis satisfait, mais je n’ai pas étudié le marché. Je me suis dirigé vers ce secteur parce que ça me plaisait, pas par stratégie financière », explique-t-il. Le coût de la vie étant plus élevé au Luxembourg, les salaires le sont aussi. Selon Emilien, les salaires pour son poste sont environ de 2.500 euros net mensuel en France.
Quoi qu’il en soit, le secteur de l’informatique se porte bien en France comme au Luxembourg. Il est donc facile de trouver un poste qui correspond à ses attentes, ou de négocier une fois en poste. « Les sociétés de service comme la mienne octroient facilement des augmentations de salaire tous les ans. J’ai été augmenté de 250 euros brut l’année dernière, et de 300 euros brut cette année », illustre Emilien.
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Des salaires plus bas dans le domaine des SHS et des lettres
En revanche, les rémunérations sont moins élevées dans les Lettres, Langues et Arts, puisque le salaire médian des diplômés en emploi depuis deux ans et demi est de 1.850 euros.
En Sciences Humaines et Sociales, ce salaire s’élève à 1.900 euros. Mais lorsqu’on s’attarde sur les filières, certaines offrent des rémunérations beaucoup moins attractives. C’est par exemple le cas pour les diplômés des mentions « Histoire » et « Archéologie, ethnologie, préhistoire. Après un master « Archéologie, ethnologie, préhistoire », le salaire net médian après deux ans et demi s’élève à 1.600 euros.
Salaires des diplômés du master MEEF
Au sortir du master MEEF, qui prépare à être professeur ou enseignant, les diplômés touchent 1.950 euros après deux ans et demi d’ancienneté. Le salaire des enseignants pourrait d’ailleurs en partie expliquer la désaffection des étudiants pour cette formation, dont les effectifs ont baissé entre 2021 et 2022.
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En doctorat, des contrats encadrés par l’État
Si vous optez pour la recherche, les salaires seront aussi moins élevés. Enzo a obtenu son master de mathématiques fondamentales l’année dernière, soit l’un des domaines les plus rémunérateurs. Le jeune homme a cependant fait le choix d’un contrat doctoral avec l’État, afin de mener une thèse. Il est payé 1.650 euros net par mois.
Ces contrats, dont le montant du salaire est encadré par l’État, sont moins rémunérateurs qu’un poste dans le privé. « J’étais intéressé par la recherche, donc quand j’ai eu la possibilité d’avoir ce contrat, je n’ai pas hésité. J’ai choisi par passion, je ne me suis pas intéressé au salaire« , explique Enzo.
Au total, il gagne 2.100 euros net mensuel, en ajoutant deux types de missions à son contrat doctoral. D’une part, il enseigne des TD (travaux dirigés) à l’université, avec une rémunération nette mensuelle de 150 euros pour 64 heures par an. Une alliance assez répandue selon lui. « Ce type de mission permet de faire autre chose que de la recherche et ce n’est pas trop contraignant car les cours sont dans la même université », explique le jeune homme.
D’autre part, il réalise deux heures par semaine des interrogations orales en classe prépa (les « colles »), pour une rémunération nette de 300 euros par mois. Ces activités lui apportent un complément de revenu tout en lui permettant de transmettre son savoir.
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