Lorsqu’on leur demande d’imaginer leur job idéal, les 18-24 ans sont 43% à considérer le fait d’avoir du temps pour leur vie personnelle comme une condition essentielle, contre 38% l’année dernière.
À quoi rêve la jeunesse lorsqu’il s’agit de travail? Employé dans une grande entreprise, dans une start-up ou dans une association, travailler à l’étranger ou encore être à la tête de sa propre entreprise… Parmi une série de situations professionnelles différentes, c’est celle de l’entrepreneuriat qui séduit le plus les 18-24 ans.
Selon le baromètre du groupe ISC Paris et l’institut BVA Xsight*, près de trois jeunes adultes sur dix estiment en effet que le fait d’être à leur compte ou de lancer leur entreprise leur offrirait LE job idéal. Une proportion en hausse de cinq points par rapport à l’année dernière.
Juste derrière, on retrouve le fait de travailler à l’international. Ils sont 14% à considérer qu’il s’agit de la situation professionnelle idéale et 10% à préférer être employé par le secteur public ou par une grande entreprise.
Les start-up et les associations moins plébiscitées
En revanche, les start-up, les petites entreprises et les associations séduisent beaucoup moins. Seuls 2% visent un contrat dans une start-up et 4% dans une association. Ils sont 5% à considérer le travail dans une entreprise de 50 salariés, ou moins, comme l’option idéale.
Lorsque l’on s’intéresse aux conditions de travail, les critères les plus mis en avant par les jeunes sont ceux de la rémunération et de l’ambiance. Près de la moitié (44%) considèrent le salaire comme l’élément le plus important et 32% privilégient l’ambiance sur leur lieu de travail.
Lorsqu’on leur demande de façonner leur job de rêve, les jeunes semblent de plus en plus attachés à leur bien-être et leur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Des horaires flexibles pour un meilleur équilibre
Au total, ils sont 43% à considérer le fait d’avoir du temps libre pour leur vie personnelle comme essentiel. Une proportion en hausse de cinq points par rapport à 2022.
Pour 38% d’entre eux, le travail doit être associé à un sentiment de bien-être tandis qu’ils sont 32% à juger important le fait d’avoir une activité intéressante.
En revanche, le fait d’être performant et de dépasser ses objectifs (16%) ou encore d’acquérir la confiance de ses supérieurs (14%) apparaissent moins centraux.
Lorsqu’on leur demande les ingrédients favorisant à leur sens le bien-être au travail, c’est l’équilibre entre la vie personnelle et professionnelle qui est le plus souvent citée (46%). Et pour garantir cet équilibre, 53% des répondants pensent qu’il faut des horaires flexibles pour les salariés.
*Dans le cadre de cette étude, 1.100 jeunes âgés de 18 à 24 ans ont été interrogés au niveau national, dont 532 jeunes actifs.
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