Aucun responsable de la Fed n’est prévu à l’agenda en raison de la période de blocage des communications autour de la réunion du FOMC des 30 et 31 juillet. Cette période s’étend de minuit le samedi 20 juillet à minuit le jeudi 1er août. On s’attend à ce que la fourchette cible des taux des fonds fédéraux ne change pas, mais à ce qu’une baisse soit annoncée.

Le rapport le plus susceptible d’avoir un impact sur les délibérations du FOMC est l’estimation préliminaire du PIB du deuxième trimestre, qui doit être publiée jeudi à 8h30 HE. Les prévisions du PIB indiquent une croissance plus forte qu’au premier trimestre. Les attentes mettent fin à la série de surperformances en 2022-2023, l’économie connaissant désormais une croissance plus conforme aux prévisions à long terme du FOMC de 1,8 %. Le rapport de juin sur les ventes au détail a dépassé les attentes et incluait des révisions à la hausse par rapport au mois précédent, de sorte que la contribution des dépenses de consommation personnelle pourrait être plus positive que prévu. Cependant, le rapport sur le PIB inclura des révisions annuelles. Il n’y aura probablement pas de grands changements dans la trajectoire de croissance au cours des derniers trimestres.

Une expansion modérée, un marché du travail rééquilibré et une reprise de la désinflation devraient donner aux membres du FOMC la « confiance accrue » qu’ils recherchent pour déterminer que le moment est venu de réduire les taux. Cependant, il s’agit également d’un groupe de décideurs qui font preuve de patience et de prudence et qui ne sont probablement pas pressés. Ils peuvent laisser les marchés financiers faire une partie du travail d’assouplissement des conditions et laisser les orientations de politique monétaire en faire une autre partie. Cela leur donnera encore un mois ou deux de données économiques pour confirmer que la réduction des taux est la bonne décision à prendre lors de la réunion des 17 et 18 septembre.