Objectif : soutirer des données personnelles négociables sur le “dark web” ou bien extorquer de l’argent, par exemple sous prétexte de pseudo-programmes de formation ou de procédures bidons de demande de visa de travail. “Les faux recruteurs prospèrent sur les plateformes spécialisées”, alerte le Financial Times. Cibles favorites des escrocs : les professionnels qui viennent de perdre leur emploi, mais aussi les expatriés et les candidats à l’expatriation mal informés des procédures de recrutement et du droit du travail à l’étranger.
Ainsi Mia (le nom a été changé), une expat australienne en recherche d’emploi à Londres, a compris que quelque chose ne tournait pas rond quand le “recruteur” qui lui avait donné rendez-vous sur Zoom lui a demandé de payer d’avance 275 livres (soit 327 euros) pour une session de formation présentée comme indispensable. L’entretien d’embauche prenait soudain un tour inhabituel. Pourtant l’offre d’emploi, en bonne et due forme, avait été déposée sur une plateforme spécialisée bien connue – Indeed, qui opère dans une cinquantaine de pays à travers le monde –, au nom d’une société intitulée Inglemoss Consultants, soi-disant spécialisée dans les ressources humaines.
“En tant que professionnelle étrangère, on me considérait sans doute comme une cible facile. En fait d’escroquerie, vous pensez à un voleur à la tire ou, sur Internet, à quelqu’un qui vous envoie un faux lien. Pas nécessairement à quelque chose d’aussi élaboré.”
De fait, bien d’autres candidats se sont laissé prendre et ont déboursé la somme demandée dans l’espoir de décrocher un contrat dont ils n’ont jamais vu la couleur.
Le travail à distance a facilité la tâche des escrocs
Au Royaume-Uni, les fausses offres d’emploi font actuellement de nombreuses victimes parmi les travailleurs en quête d’un deuxième job afin de faire face à l’augmentation du coût de la vie, explique pour sa part Keith Rosser, qui préside JobsAware, une organisation à but non lucratif. Aux États-Unis, la Federal Trade Commission a dénombré quelque 92 000 escroqueries de ce type en 2022, un chiffre en nette augmentation par rapport à l’année précédente.
“On nous signale de nombreuses arnaques, reconnaît Steve Sully, qui dirige les activités d’un cabinet de recrutement international au Royaume-Uni. La pratique des processus d’embauche en ligne durant la crise sanitaire et la généralisation du travail à distance ont facilité la tâche des escrocs.”
“Des candidats nous transmettent tous les jours des messages WhatsApp qu’ils reçoivent de personnes qui prétendent être consultants chez nous.”
En février dernier, la plateforme LinkedIn a elle-même alerté sur l’augmentation du nombre des fausses annonces et souligné la sophistication des procédés mis en œuvre.
Le phénomène affecte bien sûr au premier chef les personnes en recherche d’emploi, mais les entreprises et les cabinets de recrutement instrumentalisés par les faussaires en pâtissent aussi. Alertée sur la multiplication des fausses offres d’emploi publiées au nom de Neptune Energy, Amanda Chilcott, la directrice à l’international des ressources humaines de la société, a réagi en engageant un spécialiste de la cybersécurité pour bloquer les domaines non autorisés. Une ressource qui n’est pas à la portée de toutes les petites entreprises, note le Financial Times.
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