Worldline a clos jeudi dernier le bal des assemblées générales (AG) des groupes du CAC 40. Dans le SBF 120, certaines sociétés doivent encore réunir leurs actionnaires. Mais elles sont peu nombreuses et leurs AG devraient se passer sans accroc. Sauf chez Atos, peut-être, le 28 juin. La société de gestion d’actifs Sycomore AM, avec deux autres investisseurs, qui détiennent quelques pour cent du capital, a demandé la révocation du président du conseil d’administration, Bertrand Meunier .

« Cette année, la mobilisation des actionnaires a été exceptionnelle », note Bénédicte Hautefort, cofondatrice de la fintech Scalens qui passe au crible les votes des AG. Le quorum (le pourcentage de votants) en France a été de 77 % contre 74 % en 2022. Parfois même, certaines assemblées générales se sont déroulées dans des contextes tendus. Fin mai, des dizaines de militants du climat ont tenté de bloquer l’AG de TotalEnergies. Certains, qui s’étaient assis devant l’entrée de la salle Pleyel, ont été délogés par la police, donnant lieu à des échauffourées. Chez BNP Paribas, des membres du collectif Scientifiques en rébellion ont dénoncé publiquement, pendant l’AG, son impact environnemental.

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