Un peu moins de deux mois après le démarrage des négociations conventionnelles avec l’Assurance-maladie – ralenties par le changement de gouvernement et les pourparlers des médecins libéraux qui se tiennent en parallèle -, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) prend le pouls de la profession via un sondage.
Dans sa ligne de mire, tous les sujets du moment au-delà des seuls enjeux conventionnels : « harcèlement administratif », « projet de dérégulation de la vente des médicaments en ligne », « projet de remise en cause du maillage officinal et du monopole pharmaceutique », « tentative de financiarisation », « pénurie de médicaments » et « situation économique difficile pour les officines ».
« Les raisons de votre inquiétude, voire de votre colère, sont nombreuses et légitimes », écrit l’USPO qui signale avoir été alertée par ses représentants dans tous les départements au sujet de « ressentiments envers une situation qui ne peut plus durer ». « Nous sommes confrontés à une écoute silencieuse de la part de l’Assurance-maladie et attendons des propositions concrètes : jouer la montre n’est pas une option », dénonce une nouvelle fois l’USPO, alors que la prochaine réunion plénière avec la Cnam est prévue normalement le 5 mars, à l’issue des sept sessions des groupes de travail.
Les syndicats réclament toujours une revalorisation de la dispensation des médicaments et une augmentation de la rémunération des nouvelles missions.
Rapport Ferracci
Mais leur principale source d’inquiétude se trouve aujourd’hui au Parlement. En effet, le député Renaissance des Français de l’étrangers, Marc Ferracci envisage, dans un rapport en cours de rédaction qui pourrait déboucher sur une proposition de loi, de « déréguler la pharmacie d’officine, son maillage, son monopole et son indépendance », redoute l’USPO qui argumente que « ces trois piliers sont un rempart contre la financiarisation de la pharmacie ». Autant de craintes renforcées par l’annonce par le Premier ministre, lors de sa déclaration de politique générale, d’un projet de loi pour « déverrouiller certaines professions comme la vente en ligne de médicaments par les pharmacies ».
Dans ce contexte, faut-il appeler à nouveau la profession à la mobilisation générale ? Le 21 novembre dernier, la manifestation parisienne et les rassemblements en région avaient eu un certain succès, portés en grande partie par les étudiants dont les revendications visaient la réforme du 3e cycle.
C’est pourquoi l’USPO réfléchit actuellement à une riposte graduée, en trois étapes, une stratégie sur laquelle elle voudrait avoir l’avis des confrères. Concrètement, de février à avril, elle propose d’abord une pétition à faire signer aux patients, puis une grève des gardes et enfin des fermetures des officines et des manifestations. « De votre réponse dépendra l’action », résumait le syndicat. Lors des 14e Rencontres de l’USPO, le 7 février dernier, son président, Pierre-Olivier Variot avait déjà annoncé la couleur : « si pour se faire entendre, nous devons aller dans la rue, nous le ferons, dans une action coordonnée avec les étudiants et la FSPF, et peut-être même pendant les Jeux olympiques ». Un premier coup de sonde qui avait récolté une salve d’applaudissement de la part de ses troupes.
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