Une bouteille de vin de Bordeaux ne doit pas être vendue moins de trois euros affirment d’une seule voix quatre syndicats de viticulteurs et le collectif Viti 33, dans un communiqué du 26 mars 2024.
« La juste rémunération des producteurs »
« On n’est pas d’accord sur tous les points, mais celui là on s’entend », lance Guillaume Grandeau, secrétaire général des Jeunes agriculteurs de Gironde (JA33), contacté par actu Bordeaux.
Avec Viti 33 et les antennes locales de la FNSEA, de la Confédération Paysanne et de la Coordination rurale, ils prônent « la juste rémunération des producteurs. »
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Pour s’arrêter sur ce prix, les représentants se sont appuyés sur le coût de revient calculé par la Chambre d’agriculture. Une bouteille vendue au minimum trois euros permet de rémunérer correctement le viticulteur et des marges pour les négociants et distributeurs.
Mais la réalité est bien inférieure. Depuis quelques semaines, les viticulteurs ont manifesté leur colère devant des bouteilles de Bordeaux rouge vendues à 1,89 à Lidl ou 1,66€ chez Carrefour. Les producteurs ont relevé des prix similaires à Leclerc ou Aldi.
« Un viticulteur vend forcément à perte à moins de deux euros. Ça revient à moins de 800 euros le tonneau, alors qu’on demande 1 300 euros pour une rémunération correcte », souligne le secrétaire général des JA33.
« La filière viticole en Gironde est à l’agonie ! »
La filière viticole réclame donc un engagement des négociants et de la distribution. « On leur demande d’arrêter d’utiliser les vins de Bordeaux et autres AOC en produit d’appel. Ce sont plutôt les IGP ou les vins de France qui y ont leur place. »
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Vendre à perte vide fatalement la trésorerie des vignobles, qui n’ont plus de quoi absorber les coûts de production.
La saison va reprendre et entraîner de nombreuses charges. Beaucoup de producteurs n’auront pas les moyens d’exploiter toutes leurs parcelles ce qui va entraîner la propagation de maladies.
Des maladies telles que le mildiou qui a ravagé les cultures en 2023. « S’il n’y avait pas de vignes à l’abandon, la viticulture n’en serait pas là aujourd’hui », assure le représentant syndical.
Les cinq représentants des viticulteurs girondins l’affirment : « La filière viticole en Gironde est à l’agonie ! » Et la menace ne pèse pas que sur les agriculteurs, mais sur « tout un pan de l’économie du département, fournisseurs, concessions agricoles, prestataires, salariés. Il est admis qu’un agriculteur génère en moyenne sept emplois. »
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