Les résultats du premier semestre sont tombés ce mercredi 26 juillet pour Stellantis. Grâce notamment à une hausse des prix, le constructeur automobile, qui regroupe quinze marques (Citroën, DS Automobiles, Opel, Peugeot, Vauxhall, Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Dodge, Fiat Automobiles, Fiat Professional, Jeep, Lancia, Maserati et Ram), a vu son bénéfice net bondir de 37% à 10,9 milliards d’euros. Porté aussi par ses ventes sur ses deux marchés phares, l’Europe et l’Amérique du Nord, Stellantis affiche un chiffre d’affaires global en forte hausse, de 12% à 98,4 milliards d’euros. Le groupe est donc bien au-dessus des autres constructeurs historiques et même de Tesla.
De quoi conforter encore un peu plus le P-DG du groupe, Carlos Tavares, qui était invité de France Inter ce mercredi matin. « Les résultats sont réconfortants par rapport aux efforts des employés de l’entreprise », a confié Carlos Tavares, se félicitant de « résultats records« . Mais surtout, ces résultats pourraient lui rapporter très gros en fin d’année, aux alentours de 23 millions d’euros en rémunération. Interrogé, Carlos Tavares n’a pas éludé le sujet, ironisant d’ailleurs sur le nombre de remarques qu’on lui fait à ce sujet : « Nous ne manquerons pas d’observateurs pour porter un jugement là-dessus. »
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Les règles décidées par le conseil d’administration
Mais surtout, Carlos Tavares a justifié ses émoluments, en rappelant, que son salaire était « variable à 90 % » et « indexé sur les résultats de l’entreprise ». Conclusion : « Si l’entreprise va bien, le salaire de son dirigeant ira bien aussi, mais c’est la conséquence de ce qui a été décidé par le conseil d’administration. » Et de renvoyer la balle à ceux qui critiquent le mode de fonctionnement de l’entreprise : « Chacun est libre, dans le monde occidental, d’avoir un avis sur la question, et de s’exprimer. Les entreprises sont régies par des règles, très strictes. Si la société veut modifier ces règles, il existe un processus démocratique qui passe par le Parlement », a-t-il complété au micro de France inter.
D’un autre côté, les sous-traitants automobiles estiment ne pas voir la couleur de ces bons résultats. Le P-DG de Stellantis n’est pas vraiment de cet avis, rappelant que les fournisseurs « en ont largement bénéficié depuis 25 ou 30 ans » et ont pu « rémunérer leurs actionnaires et leurs salariés grâce à l’activité que [nous] leur avons confiée ». Selon Carlos Tavares, ce travail, justement, « représente 85 % du coût de fabrication de nos automobiles ». Pour preuve, la vente de véhicules électriques qui a bondi de 24% au premier semestre « essentiellement sur la base de nos ventes en Europe », détaille Carlos Tavares. « Il peut y avoir ensuite un débat de société sur ce que cela représente comme coût pour l’ensemble des citoyens européens », a -t-il terminé.
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