Pourquoi le digital est-il considéré comme un secteur porteur et dynamique, alors que de nombreuses entreprises peinent à recruter des candidats ?
Le numérique est un secteur qui est extrêmement dynamique. Il représentait 60,9 milliards d’euros en 2022 selon les chiffres de Numeum, avec une croissance de 7,5 %, tandis que celle du PIB en France était de 2,6 %. Il est non seulement porteur, mais il progresse plus rapidement que la croissance française. Il est devenu un pilier de l’économie et de la société car il impacte tous les aspects de l’entreprise, et il est omniprésent dans nos vies professionnelles comme personnelles.
C’est un secteur qui connaît également de belles avancées technologiques avec un rythme effréné en termes d’innovations, à l’image de l’intelligence artificielle dont tout le monde parle aujourd’hui alors qu’on en entendait peu parler il y a quelques mois à peine.
Les compétences recherchées par les entreprises évoluent au même rythme, ce qui en fait un excellent terrain de jeu pour les professionnels, avec des besoins liés à la transformation digitale de ces organisations qui se sont amplifiés depuis la crise sanitaire. Mais ces sociétés rencontrent actuellement une pénurie de talents car la formation initiale ne suffit plus à alimenter l’ensemble des besoins des entreprises pour accompagner leur digitalisation. Elles mènent une « guerre des talents » en vue d’attirer les meilleurs candidats. C’est une réalité pour de nombreux secteurs, mais en particulier dans le domaine du numérique qui est très prisé.
Quelles sont les solutions à mettre en place pour réduire cette tension sur le marché de l’emploi dans le digital, selon vous ?
Nous devons fabriquer les talents de demain avec les compétences attendues par les recruteurs, et aussi les faire évoluer pour répondre aux besoins des entreprises, tout en s’adaptant en permanence aux évolutions technologiques. C’est dans cette optique que la formation dans l’IT a un rôle clé à jouer, avec aussi la possibilité de capter d’autres publics, qui ne se sentiraient pas forcément prédestinés à une carrière dans ces métiers, grâce notamment au dispositif de la reconversion.
Par exemple, notre dernière promotion de consultants Salesforce comptait 50 % de femmes, alors qu’il ne s’agit pas historiquement d’un métier vers lequel elles se dirigeaient auparavant. Elles bénéficient des belles opportunités créées par cette pénurie de talents, avec des débouchés et des salaires attractifs à la clé. C’est grâce à la reconversion que l’on parvient à les attirer vers des professions en manque de diversité et d’inclusion.
Quels sont les principaux domaines du digital dans lesquels les recruteurs recherchent particulièrement des candidats actuellement ?
Avec la digitalisation des entreprises, ces dernières ont besoin de sites performants, qui proposent des expériences utilisateurs optimales, afin de développer leur visibilité en ligne. Les métiers de développeurs web et mobile sont toujours en très forte demande en ce moment sur le marché du travail. Ensuite, à l’intersection de plusieurs domaines du web, nous avons la fonction de product owner, qui permet d’être la voix de l’utilisateur et qui fait le lien entre les développeurs, les marketeurs et les commerciaux. C’est un poste particulièrement recherché par les clients finaux.
Au niveau des fonctions émergentes, on retrouve aussi :
- les métiers de la cybersécurité : pour aider les organisations à protéger leurs systèmes informatiques et leurs données, afin de faire face à l’augmentation des cyberattaques et aux menaces croissantes, avec des profils qui présentent un mélange de compétences techniques et de soft skills.
- les métiers de la data : pour analyser et extraire des informations, qui vont aider les entreprises à la prise de décision stratégique, à partir d’un grand volume de données.
- les métiers du cloud : pour assurer la migration des bases de données vers des solutions de cloud externes (Amazon Web Services, Google Cloud, Microsoft Azure…) apportant ainsi plus de flexibilité aux entreprises.
- les métiers du DevOps : pour intégrer le développement logiciel et les opérations afin d’accélérer la livraison et le déploiement de nouveaux produits en automatisant les processus.
On constate aussi de nombreux besoins de la part des entreprises pour le testing agile et support IT avec des profils de niveau bac à bac+2, voire bac+3. Ce sont des postes clés car ils vont accompagner tous les autres métiers du numérique. Du côté de l’intelligence artificielle, on s’attend à de nouveaux besoins du côté des entreprises, notamment pour le métier de prompt engineer. Nous n’avons pas encore ouvert de formation à ce sujet, mais ces pratiques commencent à être intégrées au sein de nos cursus pour que nos apprenants puissent être capables de maîtriser des outils comme ChatGPT.
Face à l’ampleur de ce phénomène, il faut s’attendre à la création de nouveaux métiers qui n’existaient pas encore jusque-là sur le marché.
Découvrir les formations de Fitec dans le digital
Quels sont les avantages, pour les futurs professionnels du digital, de s’orienter ou de se reconvertir dans cette voie d’après vous ?
Les métiers du numérique offrent de nombreux débouchés et une grande diversité au niveau des opportunités de carrière comme de la richesse des métiers accessibles à tous. Vous pouvez exercer votre profession dans tout type d’entreprises : ESN, éditeur de logiciel, société d’ingénierie, de conseil, chez les utilisateurs finaux…
Autre avantage de ce secteur : vous bénéficiez d’une certaine flexibilité avec la possibilité de télétravailler, tout en ayant un impact social et sociétal positif. Il suffit de trouver ce que l’on appelle le culture-fit, c’est-à-dire l’entreprise qui va matcher avec votre culture, vos valeurs.
À partir du moment où vous avez suivi votre formation avec assiduité avec le passage de certifications professionnelles, vous aurez le choix pour trouver le poste qui répondra à vos attentes pour vous épanouir pleinement, avec de belles possibilités d’évolution de carrière à la clé.
Concrètement, comment Fitec facilite l’apprentissage des compétences attendues par les entreprises ?
Notre organisme Fitec est spécialisé dans la formation pour l’emploi vers les métiers du numérique. Cette dimension est très importante, car nous formons des talents pour qu’ils puissent trouver le métier qui leur correspond tout en répondant aux attentes des recruteurs. Nos programmes sont coconstruits directement avec les entreprises, qui nous font part de leurs besoins. Dans certains cas, nous pouvons même proposer une formation dédiée à une seule organisation, avec des modules spécifiques et la possibilité pour nos apprenants d’être embauchés en CDI à l’issue de leur parcours.
Nous adaptons aussi le contenu de nos programmes et nos cursus selon leurs attentes et en fonction de l’évolution du marché. Nos stagiaires sont formés sur les dernières versions des logiciels (SAP, Salesforce…) et sur les compétences attendues par les recruteurs. Par exemple, les entreprises sont davantage en recherche aujourd’hui de développeurs full stack que de profils spécialisés en Java. Sans oublier les soft skills, qui sont particulièrement demandées, comme l’esprit d’esprit, la collaboration ou encore une bonne communication.
Tout ceci rend nos formations opérationnelles pour que nos stagiaires soient employables dès la fin de leur cursus chez nous, avec 94 % de taux de retour à l’emploi pour nos stagiaires en 2022.
Avez-vous un message en particulier à faire passer ?
Beaucoup d’entreprises sont encore frileuses à l’idée de recruter des profils en reconversion. Mais nous voyons tous les jours de très belles histoires parmi nos 20 000 alumni. Au-delà de la conjoncture économique, l’évolution de la pyramide des âges devrait encore plus renforcer les difficultés actuelles pour trouver de nouveaux candidats. En donnant leur chance à ces profils, elles découvriront des collaborateurs très motivés, engagés et performants, un excellent complément en termes de recrutement !
Se reconvertir dans les métiers du digital avec Fitec
Témoignage d’Emmanuelle Blivet, directrice de projets chez Niji après une reconversion avec Fitec
« Après un cursus juridique et un début de carrière dans la banque, j’ai décidé de changer de voie en 2014. J’ai suivi une formation de consultant en qualité logicielle durant 3 mois chez Fitec. J’exerce actuellement la fonction de directrice de projet depuis plus de 3 ans, et depuis 1 an au sein de Niji. J’étais intéressée par la gestion de projet tout en étant à l’aise avec le digital. Il fallait donc que je trouve une porte d’entrée et cette formation m’a permis d’intégrer ce nouveau secteur d’activité.
Je trouve ce domaine vraiment challengeant, surtout actuellement avec l’IA. Cela nous oblige à nous informer, analyser et à faire preuve de recul. Sur le plan professionnel, il ouvre de nombreuses opportunités de carrière. Les passerelles entre les métiers sont réelles et enrichissantes. La formation que j’ai suivie chez Fitec était très complète, aussi bien sur le plan du savoir-faire (outils, techniques, méthodes) que du savoir-être (gestion du stress, présentation orale). À l’arrivée sur mon poste, j’ai rapidement constaté que j’étais au niveau attendu de la fonction pressentie, voire mieux formée que des personnes déjà en place. »
Ce thème vous a captivé vous adorerez beaucoup ces ouvrages:
As-tu les codes de la réussite ?.,Suivre ce lien . Ouvrage de référence.
Ce texte a été produit du mieux possible. Si vous envisagez de mettre à disposition des renseignements complémentaires à cet article sur le sujet « Rémunérations » vous pouvez utiliser les coordonnées affichées sur ce site. remunerations.fr est une plateforme numérique qui stocke de nombreux articles publiés sur le net dont le sujet de prédilection est « Rémunérations ». remunerations.fr vous propose ce post développant du thème « Rémunérations ». En visitant plusieurs fois notre blog vous serez au courant des futures annonces.