Niveau de salaires, part des femmes dans les plus grosses rémunérations ou encore taux de promotion… Comme chaque année, les entreprises d’au moins 50 salariés ont l’obligation de publier un index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Où en sont-elles en 2024 ? On fait le point dans les quatre départements franc-comtoises.
Les entreprises franc-comtoises en dessous de la moyenne nationale
Premier constat, les entreprises franc-comtoises enregistrent une note moyenne légèrement plus basse que la moyenne nationale. Pour mesurer l’égalité salariale au sein d’une entreprise, une note de 0 à 100 est attribuée à chacune d’entre elles. En Franche-Comté, ce score moyen s’élève ainsi à 87,6/100, contre 88,1 au niveau national. C’est le Jura qui obtient la note la plus élevée (90,1), devant le Territoire de Belfort (89,5), la Haute-Saône (87,6) et le Doubs (86,1).
Cette notation se base sur quatre à cinq critères selon que l’entreprise à plus moins de 250 salariés, avec :
- L’écart de rémunération femmes-hommes
- L’écart de répartition des augmentations individuelles,
- Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité
- La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
- L’écart de répartition des promotions (uniquement dans les entreprises de plus de 250 salariés)
Seulement 2 % des entreprises ont obtenu la note maximale de 100
Parmi les entreprises franc-comtoises, seulement 2 % ont obtenu la note maximale de 100. Cela signifie que les 98 % restantes ont encore des efforts à produire en matière d’égalité. On les retrouve notamment parmi les hypermarchés et supermarchés ou encore le commerce de détail.
Mais à l’autre bout du classement franc-comtois, certaines entreprises n’atteignent pas la note de 75. Un seuil important depuis 2022 car dans ce cas cas précis, elles doivent publier des mesures de correction et de rattrapage. En 2024, cela concerne un peu plus de 6,4 % des firmes franc-comtoises d’au moins 50 salariés. Les entreprises qui obtiennent une note inférieure à 75 durant 4 années consécutives sont pénalisées financièrement (jusqu’à 1 % de la masse salariale).
Si on englobe également celles qui ont enregistré un score inférieur à 85, cette proportion grimpe à 22 %. Dans ce cas précis, les entreprises “doivent fixer et publier des objectifs de progression de chacun des indicateurs”.
35 % des entreprises compte moins de 2 femmes parmi les 10 plus grosses rémunérations
Parmi les cinq critères évoqués, deux indicateurs ont particulièrement retenu notre attention. Tout d’abord, la parité parmi les dix plus grosses rémunérations. En Franche-Comté, 35 % des entreprises comptent moins de deux femmes parmi les dix plus grosses rémunérations.
Autre indicateur important, le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité. Et là encore certaines entreprises ne jouent pas le jeu. On estime que 5 % des entreprises franc-comtoises sont en infraction vis-à-vis de la loi de 2006. Elle prévoit que “la salariée bénéficie de la moyenne des augmentations individuelles perçues, pendant sa période d’absence, par les salariés relevant de sa catégorie”.
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