Niveau de salaires, part des femmes dans les plus grosses rémunérations ou encore taux de promotion… Comme chaque année, les entreprises d’au moins 50 salariés ont l’obligation de publier un index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Où en sont-elles en 2024 ? On fait le point dans les quatre départements lorrains.
Les entreprises lorraines au-dessus de la moyenne nationale
Premier constat, les entreprises lorraines enregistrent une note moyenne légèrement plus élevée que la moyenne nationale. Pour mesurer l’égalité salariale au sein d’une entreprise, une note de 0 à 100 est attribuée à chacune d’entre elles. En Lorraine, ce score moyen s’élève ainsi à 89/100, soit un point de plus qu’au niveau national. C’est la Meuse qui obtient la note la plus élevée (90,6), devant la Meurthe-et-Moselle (89,7), les Vosges (88,9) et la Moselle (88,5).
Cette notation se base sur quatre à cinq critères selon que l’entreprise à plus moins de 250 salariés, avec :
- L’écart de rémunération femmes-hommes
- L’écart de répartition des augmentations individuelles,
- Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité
- La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
- L’écart de répartition des promotions (uniquement dans les entreprises de plus de 250 salariés)
Seulement 2 % des entreprises ont obtenu la note maximale de 100
Parmi les entreprises lorraines, seulement 2 % ont obtenu la note maximale de 100. Cela signifie que les 98 % restantes ont encore des efforts à produire en matière d’égalité. On les retrouve notamment parmi les hyper et supermarchés, l’action sociale ou encore le l’entreposage et le stockage frigorifique.
Mais à l’autre bout du classement lorrain, certaines entreprises n’atteignent pas la note de 75. Un seuil important depuis 2022 car dans ce cas cas précis, elles doivent publier des mesures de correction et de rattrapage. En 2024, cela concerne un peu plus de 5 % des firmes lorraines d’au moins 50 salariés. Les entreprises qui obtiennent une note inférieure à 75 durant 4 années consécutives sont pénalisées financièrement (jusqu’à 1 % de la masse salariale).
Si on englobe également celles qui ont enregistré un score inférieur à 85, cette proportion grimpe à 19 %. Dans ce cas précis, les entreprises “doivent fixer et publier des objectifs de progression de chacun des indicateurs”.
Un tiers des entreprises compte moins de 2 femmes parmi les 10 plus grosses rémunérations
Parmi les cinq critères évoqués, deux indicateurs ont particulièrement retenu notre attention. Tout d’abord, la parité parmi les dix plus grosses rémunérations. En Lorraine, un tiers des entreprises compte moins de deux femmes parmi les dix plus grosses rémunérations.
Autre indicateur important, le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité. Et là encore certaines entreprises ne jouent pas le jeu. On estime que 6 % des entreprises lorraines sont en infraction vis-à-vis de la loi de 2006. Elle prévoit que “la salariée bénéficie de la moyenne des augmentations individuelles perçues, pendant sa période d’absence, par les salariés relevant de sa catégorie”.
Beaucoup de réponses sont apportées par cet article proposé par remunerations.fr qui traite du sujet « Rémunérations ». Ce post a été généré de la façon la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées indiquées sur notre site dans le but d’apporter des explications sur ce post qui parle du thème « Rémunérations ». Le site remunerations.fr a pour objectif de publier différentes publications autour du thème Rémunérations diffusées sur la toile. Sous peu, on rendra accessibles à tout le monde d’autres informations pertinentes sur le sujet « Rémunérations ». Par voie de conséquence, visitez de manière régulière notre blog.