Il veut des JO « exemplaires » mais se retrouve au cœur d’investigations du parquet national financier (PNF) : Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 (Cojo), est visé par une enquête sur les conditions de sa rémunération, pour laquelle il nie toute responsabilité. L’enquête a été confiée à la police judiciaire parisienne la « semaine dernière », a indiqué mardi 6 février à l’AFP une source proche du dossier.
Le PNF, de son côté, n’a pas souhaité « communiquer à ce stade sur l’existence d’une éventuelle enquête préliminaire relative à la rémunération de Tony Estanguet ». « Je ne décide pas de ma rémunération ni de son cadre« , s’est défendu mardi soir le triple champion olympique de canoë (2000, 2004 et 2012) en marge de l’inauguration de la piscine Annette Kellerman à La Courneuve, près de Paris.
« Je fais confiance à ce qui a été décidé à l’époque » de sa prise de fonction en 2018, a-t-il assuré à quelques journalistes, expliquant « le système qui a été décidé, c’était que je ne pouvais pas être salarié et qu’il fallait créer une structure ad hoc qui facture chaque mois au comité d’organisation ».
« Étonnement du Cojo »
Tony Estanguet a perçu une rémunération annuelle de 270.000 euros bruts jusqu’en 2020, selon des chiffres communiqués par le Cojo dès 2018, année à laquelle il a pris ses fonctions. Cette rémunération était ensuite susceptible d’évoluer dans une limite de 20%, en fonction de certains critères de performance, avait précisé l’instance à l’époque. Mais « le montant de la rémunération n’a pas bougé depuis », a souligné le directeur général délégué du Cojo Mickaël Aloiso.
Faisant part de son « étonnement » à l’annonce de l’ouverture de l’enquête, le Cojo a argué que « le cadre de la rémunération du président du comité d’organisation » était « très strictement encadré ».
Il a en outre rappelé que son patron n’était pas salarié du Cojo, une association de type loi 1901 financée à 96% par des fonds privés et qui bénéficie d’une dérogation, le caractère lucratif lui ayant été « confirmé par un rescrit fiscal ». Ce statut implique que ses dirigeants ne sont pas « soumis » à un plafond de rémunérations, a-t-il ajouté.
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