Notre analyse des données de la NMDB révèle que plus de 65 % des prêts hypothécaires résidentiels en cours ont un taux d’intérêt inférieur à 4 %. (Voir le graphique 1.) Bien qu’il doive y avoir une certaine demande refoulée de déménagements de maisons, pour une reprise significative des inscriptions, nous pensons que le taux des nouveaux prêts hypothécaires devrait se rapprocher de ce niveau, peut-être 5,5 %. Dans ce cas, l’écart entre le taux d’intérêt moyen que paient actuellement les détenteurs de prêts hypothécaires et ce qu’ils paieraient s’ils vendaient leur maison pour en acheter une autre, tomberait à 1,5 ppt, bien inférieur aux 2,5 ppts actuels, ce qui freine les inscriptions. (Voir le graphique 2.)

Même si nous pensons que cela est peu probable cette année, si cela devait se produire, une offre plus abondante entraînerait probablement une croissance des prix de l’immobilier plus modeste que ce que nous prévoyons. Nous ne nous attendons toujours pas à ce que les prix de l’immobilier s’effondrent. En effet, toute baisse des taux hypothécaires qui augmenterait l’offre de logements existants serait compensée par une augmentation de la demande d’achat de logements à mesure que l’accessibilité pour les acheteurs hypothécaires s’améliorerait. Dans l’ensemble, si les taux hypothécaires tombaient à 5,5 %, nous pensons que les prix de l’immobilier augmenteraient de 1 à 2 %, ce qui correspond à la prévision consensuelle pour les prix de l’immobilier cette année.