L’Éthiopie attend avec impatience l’achèvement du projet car il contribuerait à produire 6 500 mégawatts d’électricité, alimentant de nombreux foyers.
Le projet Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD) est un projet hydroélectrique colossal situé sur le Nil en Éthiopie. Le projet GERD a un coût estimé à 4 milliards de dollars. Depuis le début de la construction en 2011, le projet a été controversé, les pays voisins craignant que le barrage ne réduise le débit d’eau dans le Nil, provoquant une pénurie d’eau, un problème crucial dans une région en proie à la sécheresse et aux effets négatifs du changement climatique. .
L’Égypte et le Soudan, en particulier, ont vivement critiqué le projet, car les deux pays dépendent fortement du Nil pour leur approvisionnement en eau. L’Éthiopie, cependant, a poursuivi le projet et le Bureau éthiopien de coordination nationale a annoncé que le barrage était achevé à 90 %. Le projet est important pour l’Éthiopie car il s’attend à ce que le barrage produise jusqu’à 6 500 mégawatts d’électricité et double la production nationale annuelle d’électricité du pays.
Malgré les inquiétudes soulevées par l’Égypte et le Soudan, le Soudan a récemment exprimé son soutien au projet, espérant que le barrage contribuera à réguler les inondations annuelles. Il puise les deux tiers de son approvisionnement en eau dans le Nil et subit régulièrement des inondations massives lors des moussons. Ce changement de position semble donc judicieux et calculé.
En revanche, l’Egypte reste critique vis-à-vis du projet, affirmant que le GERD pourrait mettre en péril son approvisionnement en eau. Environ 97 % de la population égyptienne vit le long du Nil et en dépend comme source d’eau douce. La critique du pays à l’égard du projet est aussi en partie due à un aspect émotionnel profond, car le Nil a toujours été considéré comme la bouée de sauvetage de l’Égypte.
L’Égypte a même prévenu que « toutes les options sont ouvertes, toutes les alternatives restent disponibles » dans le contexte de l’achèvement prochain du GERD, qui est suivi de près par l’Égypte. Cependant, les experts ont maintenant tendance à exclure un conflit militaire entre l’Égypte et l’Éthiopie au sujet du RGO, car une attaque contre le barrage à ce stade entraînerait une inondation massive du Nil Bleu au Soudan, que l’Égypte est peu susceptible de poursuivre puisque l’Égypte et le Soudan sont alliés régionaux. Il y a aussi le problème de l’Égypte qui manque de ressources économiques ou de soutien géopolitique pour lancer une offensive militarisée. Il n’y a pas non plus de garantie que cela résoudrait le conflit et sa situation hydrique.
Cet avertissement est venu alors même que l’Egypte a trouvé une solution pour contrebalancer la perte d’eau causée par le remplissage du réservoir d’eau du GERD.
Des chercheurs ont proposé des solutions politiques et scientifiques pour régler la situation malgré les tensions politiques. Certains chercheurs proposent de mettre en place un accord de partage de données avec l’Éthiopie pour gérer les débits d’eau du barrage, y compris des libérations d’eau garanties en période de sécheresse. D’autres suggèrent d’exploiter ensemble le haut barrage d’Assouan en Égypte et le GERD en Éthiopie pour un bénéfice mutuel. Cependant, l’Éthiopie a constamment rejeté ces options ainsi que d’autres formes d’accords politiques.
Il reste à voir si un accord sera conclu au moment de l’achèvement du barrage en 2024 ou 2025, qui dépend en grande partie de la quantité de précipitations pendant la mousson.
Le projet GERD est un exemple de la mesure dans laquelle les projets de modernisation nationaux et les dépendances environnementales sont renforcés par la menace constante du changement climatique, selon Tobias Zumbrägel, chercheur spécialisé dans l’impact du changement climatique sur le Moyen-Orient à l’université allemande de Heidelberg. . Il a ajouté que « toute une région est menacée de devenir plus déstabilisée ».
Enfin, il y a des implications géopolitiques pour le projet GERD, l’Arabie saoudite et les pays du Golfe étant prêts à soutenir l’Égypte pour exiger un approvisionnement suffisant en eau de l’Éthiopie. De plus, l’Égypte a accusé Israël de travailler contre ses intérêts en ce qui concerne le RGO, malgré leurs solides relations bilatérales, tandis qu’Israël et l’Éthiopie entretiennent des relations diplomatiques étroites.
Bibliographie :
économie, sociologie et histoire du monde contemporain : 2e année.,Redirection vers la fiche de de l’éditeur.
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