Le Venezuela a fait des efforts pour accroître sa capacité pétrolière et prendre la tête de l’Opep avec l’Arabie saoudite à la fin des années 1990.
Les récentes élections au Venezuela se sont révélées importantes pour le pays et pour le marché mondial du pétrole. Le président actuel, Nicolas Maduro, qui a remplacé Chavez après sa mort en 2013, a déclaré sa victoire face à Edmundo Gonzalez Urrutia, malgré les sondages de sortie qui donnaient Gonzalez Urrutia à 65%.
Selon les données les plus récentes, publiées vendredi, les résultats télévisés ont donné 132% des voix, et les résultats improbables de 51,95% pour M. Maduro et de 43,18% pour M. González Urrutia ont été des résultats suspects.
L’opposition a dénoncé une fraude et des manifestations ont eu lieu dans le pays depuis. Les chefs de la diplomatie européenne et américaine ainsi que les voisins de la région ont exprimé leur désapprobation. En revanche, la Russie, la Chine, l’Iran et Cuba ont félicité le président.
Cette situation affecte non seulement le pays, mais aussi les marchés pétroliers mondiaux, la politique et l’équilibre des pouvoirs en Amérique latine, y compris l’élection présidentielle aux États-Unis. D’autres pays exportateurs de pétrole sont également confrontés à une baisse de leurs revenus pétroliers.
Les partis démocratiques du Venezuela ont conduit le pays à devenir membre fondateur de l’Opep en 1960 et ont nationalisé davantage l’industrie pétrolière en 1976. Le Venezuela était connu pour être le pays le plus riche par habitant de toute l’Amérique du Sud.
A la fin des années 1990, le Venezuela a tenté d’accroître sa production pétrolière et de prendre la tête de l’Opep avec l’Arabie saoudite. Mais les élections de 1998 ont fait chuter les prix du pétrole. Etant donné les coûts de production bien plus élevés du Venezuela, cette lutte était perdue d’avance, comme Chavez l’a vite compris. Il a pris des dispositions pour chasser les investisseurs étrangers, réduire la production et reprendre le contrôle de la compagnie pétrolière nationale Petroleos de Venezuela (PDVSA).
Les prix du pétrole ont grimpé en flèche fin 2014, passant d’environ 2,4 millions de barils par jour à 500 000 barils par jour en 2020, tandis que la production a chuté. Le produit intérieur brut par habitant en pouvoir d’achat local a culminé à 18 850 dollars par personne en 2013, mais est tombé à 5 730 dollars en 2020, l’une des plus fortes baisses économiques jamais enregistrées en dehors des périodes de guerre. Plus de 7,7 millions de Vénézuéliens ont fui le pays pour échapper à la pauvreté, à la famine et à la criminalité endémique, alors qu’il compte un peu plus de 30 millions d’habitants.
Cette chute libre devait entraîner un durcissement des sanctions américaines, même si l’administration de Donald Trump a fait pression. Les transactions entre PDVSA et les importations américaines de pétrole vénézuélien, autrefois réputé pour être la base des raffineries mexicaines, ont été interdites.
Le régime de Maduro a durci le ton après sa victoire, et 20 personnes auraient été tuées lors des manifestations. La cheffe de l’opposition Maria Corina Machado, qui n’a pas le droit de se présenter, est revenue de l’ambassade d’Argentine où elle se trouvait en sécurité pour s’adresser à la foule alors que des milliers de personnes continuent de descendre dans la rue.
Le pouvoir du peuple, la perte de loyauté dans les quartiers pauvres, les dégâts de l’armée vénézuélienne et la condamnation de pays comme le Chili, la Colombie, le Pérou et l’Argentine : tout cela pourrait avoir le potentiel de renverser Maduro ou de forcer le parti au pouvoir à conclure un accord de partage du pouvoir.
Les États-Unis assoupliraient alors les sanctions, permettant aux investissements étrangers et aux exilés de retour avec leurs talents et leurs économies d’affluer, et le Venezuela pourrait enfin commencer le processus de réparation de ses infrastructures ravagées.
L’industrie pétrolière du pays n’atteindra sans doute jamais les sommets du début des années 1970. Les installations sont délabrées et la production de pétrole lourd et riche en carbone est largement impopulaire. Dans des conditions idéales, la production pourrait revenir à 2,5 millions de barils par jour d’ici 2030.
Le président américain Biden cherchera à équilibrer la réimposition de sanctions strictes tout en gardant le pétrole vénézuélien sur le marché afin de maintenir des prix modérés.
Le Venezuela pourrait être un signe avant-coureur de la tourmente que peut représenter un pays dépendant du pétrole incapable de diversifier son économie et perdant ainsi des revenus.
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