C’est un sujet socialement explosif auquel s’est attaquée la dernière revue de dépenses : celui des arrêts de travail des fonctionnaires. D’autant que l’objectif est « clair », précise la lettre de mission signée par Gabriel Attal en février dernier : l’« identification d’économies et de gain de productivité chiffrés et réalisables ».

Les montants en jeu sont importants, alors que l’Etat est à la recherche de mesures de réduction de son déficit. La mission conduite par l’Inspection générale des finances publiques (IGF) et celle des affaires sociales (Igas) évalue le montant des jours rémunérés non travaillés à 15 milliards d’euros en 2022 et 350.000 équivalents temps plein (ETP). En 2023, semble s’être enclenchée une dynamique de baisse qui reste à confirmer. Et amplifier. Car, souligne la mission, « un retour à des niveaux proches d’avant-crise permettrait de réaliser des économies d’efficience de l’ordre de 6 milliards d’euros ou 140.000 ETP ».

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