La plupart des agriculteurs qui poursuivent leurs actions se rangent derrière les 140 propositions formulées par le duo majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs, qui exhorte le gouvernement à prendre en compte « l’intégralité » de leurs doléances. »
Des « mesurettes » et un manque de réponses. Ce lundi 29 janvier, et malgré les premières annonces et promesses du gouvernement Attal, vendredi, sur la sortie progressive de l’avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR), l’accélération du versement des aides d’urgence ou encore la « multiplication des contrôles » et des « sanctions » contre ceux qui ne respectent pas les lois Egalim, la colère ne retombe pas.
Plusieurs points de blocages d’agriculteurs subsistent toujours en France avec, en point d’orgue en début d’après-midi, un blocus de Paris à l’appel de plusieurs syndicats.
« Il nous faut plus que des annonces »
La prise de parole du Premier ministre n’a pas calmé les ardeurs des manifestants. Face aux annonces du gouvernement, les réactions divergent entre ceux qui estiment avoir obtenu satisfaction et ceux qui pensent que le compte n’y est pas.
« Il nous faut plus que des annonces, il nous faut des engagements, des actes forts, il y a eu des mesurettes mais nous avons besoin de précisions, d’éclaircissements », a expliqué ce lundi matin à BFMTV Clément Torpier, président des Jeunes Agriculteurs d’Île-de-France.
La plupart des agriculteurs interrogés se rangent derrière les 140 propositions formulées par le duo majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs, qui exhorte le gouvernement à prendre en compte « l’intégralité » de leurs doléances pour parvenir à une sortie de crise. Ils espèrent avant tout être mieux rémunérés.
Les principales demandes de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs:
• Le respect absolu des lois EGAlim
• Le paiement de toutes les aides PAC de manière immédiate
• Le paiement dans les plus brefs délais de l’ensemble des indemnisations sanitaires et climatiques
• Aider immédiatement les secteurs les plus en crise: viticulture et agriculture biologique
• Faire de l’élevage une grande cause nationale avec un refus clair des accords de libre-échange
• Une sortie des incohérences du Green deal et de la planification écologique
• Afficher la pause normative et le chantier de réduction des normes
• Revenir sur la non-régression du droit de l’environnement
• Arrêter les surtranspositions et permettre une harmonisation des normes au niveau européen.
Pour sa part, la Confédération paysanne, troisième syndicat d’agriculteurs classé à gauche avec qui la FNSEA s’oppose sur plusieurs points, a complété cette liste en milieu de semaine passée. La question du prix est centrale dans le mouvement, il s’agit de la première revendication de la Confédération paysanne.
La Confédération paysanne demande:
• Une loi d’urgence interdisant tout prix agricole en-dessous des prix de revient
• La fin immédiate des négociations d’accord de libre-échange
• L’instauration de prix garantis pour les produits agricoles
• La mise en place de prix minimum d’entrée sur le territoire national
• Un accompagnement économique à la transition agroécologique à la hauteur des enjeux
• L’arrêt de l’artificialisation de terres agricoles
Gabriel Attal, de retour sur le terrain dimanche à La Riche (Indre-et-Loire), a promis « d’avancer vite » pour répondre à la colère des agriculteurs. « Je sais bien que, à travers ces premières mesures (annoncées vendredi, NDLR), on n’a pas répondu encore à tout ce que je viens d’évoquer et ce qui constitue le malaise et le mal-être de nos agriculteurs aujourd’hui », a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a été interpellé sur de multiples volets de la crise: baisse des revenus, retraites faibles, complexité administrative, inflation des normes, concurrence étrangère… « Je veux qu’on clarifie les choses et qu’on voie les mesures que l’on peut prendre, supplémentaires, sur ces histoires de concurrence déloyale », a lancé le chef du gouvernement.
« Des revendications mais pas au prix du blocus de Paris »
De son côté, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a mis en garde: « Les agriculteurs (…) doivent pouvoir exprimer leurs revendications, pas au prix du blocus de Paris, de la région parisienne », a-t-il affirmé sur BFMTV, en avertissant qu’il y aurait « une « tolérance zéro sur les violences et les dégradations ».
Pour ce lundi, le gouvernement a annoncé que 15.000 membres des forces de l’ordre seraient mobilisés pour empêcher notamment que les tracteurs n’entrent dans « Paris et les grandes villes », alors qu’un « siège » de la capitale est prévu dès 14h.
À l’issue d’une réunion interministérielle de crise, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a également fait part d’une « modération » demandée aux forces de l’ordre qui ne devront pas « intervenir sur les points de blocage » mais les « sécuriser ».
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