Cette réforme, qui ramène le concours du professorat des écoles à bac+3 au lieu de bac+5 et doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine, avait été présentée par le président de la République Emmanuel Macron en avril, pour répondre à la crise de recrutement.
Jeudi 27 juin 2024, un comité social d’administration du ministère était reconvoqué afin de présenter aux organisations syndicales le décret entérinant cette réforme. Quatre syndicats avaient refusé de siéger à cette même instance, en juin, en signe de désaccord.
« Le ministère nous a présenté des amendements qui modifient en profondeur le texte : le lauréat du concours devient en master 1 élève fonctionnaire, ce qui n’était pas le cas initialement, et est donc rémunéré à hauteur de l’indice minimal de la fonction publique, à 1 400 euros nets, au lieu de 900 euros » annoncés en avril, a expliqué à l’AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du second degré.
Contacté par l’AFP, le ministère a confirmé ces annonces. La rémunération s’élèvera à 1 800 euros en master 2, comme cela avait été annoncé en avril.
Selon Sophie Vénétitay, « c’est plutôt une bonne chose pour ces étudiants en M1 mais il nous aurait fallu plus de temps pour étudier ce nouveau texte et le ministère a refusé de nous l’accorder, donc nous avons quitté la réunion ». « Au-delà de cette modification, les problèmes demeurent » et « nous continuons de demander que cette réforme soit à tout le moins reportée », a écrit le Snalc dans un communiqué.
« On a compris que le texte devrait être présenté au Conseil d’État le 9 juillet, pour une publication après le 15 juillet, mais étant donné le contexte politique incertain, on ne sait pas trop où on va », a souligné Élisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du syndicat SE Unsa, qui estime que la revalorisation en M1 est « un levier important pour l’attractivité » du métier.
Plus de 1 500 postes n’ont pas été pourvus cette année à ce stade aux concours de professeurs des écoles, essentiellement dans les académies de Versailles et de Créteil, selon des chiffres récemment relayés par des syndicats, qui alertent sur la « pénurie durable » d’enseignants.
L’an dernier, c’est plus de 3 100 postes qui n’avaient pas été pourvus, dont 1 315 dans le premier degré, selon le ministère de l’Éducation.
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