La maison mère de Facebook et Instagram, Meta, sévit en ce moment contre une loi canadienne qui forcera les deux réseaux sociaux à rémunérer plus équitablement les médias. Elle a annoncé, à la fin du mois dernier, qu’elle bloquera l’affichage du contenu des médias au pays.
Publié le : 11/07/2023 – 11:41
3 mn
De notre correspondant à Montréal,
Les mesures contre Meta s’organisent au Canada. Ottawa et, dans la foulée, le gouvernement du Québec, ont dit la semaine dernière qu’ils retiraient leurs publicités des plates-formes de Meta, c’est-à-dire de Facebook et Instagram. C’est une mesure représailles directes à la décision de Meta de bloquer les liens vers les contenus produits par les médias canadiens.
Il s’agit d’une décision significative. Meta, c’était un canal de communication important du gouvernement fédéral. Ottawa a dépensé, en 2021-2022, plus de 11 millions de dollars canadiens sur Facebook et Instagram, soit 7,5 millions d’euros. C’est plus de trois fois ce que l’entreprise dépense sur Twitter, par exemple. Meta n’a pas apprécié ce nouveau coup d’Ottawa et dit que la loi sur les nouvelles en ligne du Canada est imparfaite et ne respecte pas le fonctionnement des plates-formes.
Pour l’instant, on est donc au milieu du bras de fer. Google avait annoncé supprimer aussi les liens des contenus médiatiques après l’adoption du projet de loi, mais le gouvernement fédéral n’a pas dit qu’il allait arrêter d’acheter des publicités de Google, parce que visiblement les négociations se passent mieux avec cette entreprise qu’avec celle de Mark Zuckerberg.
Une décision fédérale qui fait des émules
La décision du gouvernement fédéral d’arrêter d’acheter de la publicité à Meta a fait des émules. Des médias comme CBC-Radio-Canada notamment, Québécor, boycottent désormais l’achat de publicités sur les plates-formes de Meta. Des entreprises, comme la société des Alcools du Québec, la Chambre de commerce de Montréal appellent aussi au boycott. Des villes également, comme Montréal. En revanche, les autres provinces canadiennes, comme l’Ontario, qui auraient pu emboîter le pas, n’ont pas annoncé qu’elles suivaient Ottawa et Québec.
Pour faire plier les géants du numérique, la loi canadienne, qui va entrer en vigueur dans moins de six mois, veut imposer aux plates-formes de négocier des ententes financières avec les médias canadiens qu’elles relaient. Donc, il y aura une phase de négociations entre Meta, par exemple, et un journal, suivi d’une médiation, si cela ne suffit pas, et d’un arbitrage en dernier recours.
Pour ce texte, Ottawa s’est inspiré d’une loi australienne qui était passée en 2021. Facebook avait d’ailleurs réagi de la même façon, en bloquant les contenus médiatiques, mais seulement quelques jours… avant de passer des ententes avec les médias là-bas. Elle a eu des effets positifs sur les médias cette loi australienne, parce que, chaque année, d’après Reuters, Google paye plus de 130 millions de dollars aux médias australiens. Avec tout cela, Ottawa dit vouloir donc aider les médias, parce qu’en quinze ans, plus de 400 ont dû fermer.
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