Comme d’autres pays européens avant elle, la Belgique a annoncé la mise en place d’une taxe progressive sur les profits des banques afin de financer son budget et inciter les établissements bancaires à relever la rémunération de l’épargne des ménages.
« Nous mettons à contribution les épaules les plus larges. » Lundi, le ministre belge des Finances, Vincent Van Peteghem, a annoncé la mise en place d’une nouvelle taxe sur les grandes banques, arguant que ces dernières « doivent apporter leur contribution dans le contexte budgétaire difficile que nous traversons », selon L’Écho.
Cette taxe qui devrait rapporter 150 millions d’euros à l’État belge sera progressive, de sorte que ce sont les établissements « qui ont le plus d’épargne en dépôt » qui « paieront le plus », a prévenu Vincent Van Peteghem, ajoutant qu’il « restera de la marge aux banques pour relever leurs taux d’intérêt sur l’épargne ».
Car c’est bien cela dont il s’agit. En Belgique, comme dans de nombreux autres pays européens, les banques sont accusées d’avoir rapidement répercuté la hausse des taux d’intérêt en augmentant les taux appliqués aux crédits, mais de tarder volontairement à relever la rémunération des dépôts des ménages.
C’est d’ailleurs pour inciter les banques à augmenter la rémunération des livrets et comptes à terme des épargnants que le gouvernement belge a émis fin août un bon d’État à destination des particuliers, avec un taux et une fiscalité particulièrement attractifs.
Des taxes qui se multiplient en Europe
La Belgique n’est pas le premier pays européen à adopter une taxe sur les banques. En Italie, l’annonce début août d’une taxe unique de 40 % sur les « surprofits » des banques résultant de la série de relèvements des taux d’intérêt de la BCE avait fait plonger les actions des banques du pays avant que le gouvernement n’édulcore le plan, sans pour autant y renoncer.
Fin septembre, les députés néerlandais approuvaient à leur tour une proposition introduisant une taxe sur les rachats d’actions par les sociétés cotées et une taxe plus élevée sur les banques afin de financer les augmentations du salaire minimum et les aides à la garde d’enfants en 2024.
L’année passée, l’Espagne avait également instauré un impôt exceptionnel sur les grandes institutions financières ayant bénéficié de la hausse des taux d’intérêts. La Hongrie, la République tchèque, la Suède et la Lituanie ont, elles aussi, ciblé les établissements bancaires, tandis que la Lettonie y réfléchit sérieusement.
De son côté, la BCE a fait part de son opposition à ces prélèvements sur les profits des établissements bancaires. Emettant un avis juridique non contraignant sur la taxe italienne, l’institution de Francfort avait dit craindre mi-septembre que le projet nuise « à la rentabilité à long terme » des banques.
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