D’après le syndicat Union-Indépendant, le nouveau modèle de rémunération des livreurs entraînerait « une perte de rémunération de l’ordre de 10% à 40% »…
(Boursier.com) — Alors qu’Uber Eats a récemment introduit un nouveau modèle de rémunération pour ses coursiers dans plusieurs agglomérations françaises et prévoit de l’étendre prochainement à l’ensemble du pays, le syndicat Union-Indépendant estime que ce système devrait se traduire par une baisse des revenus des coursiers de la plateforme de livraison, et exige son arrêt immédiat.
Mise en place depuis le 10 octobre dernier dans les villes de Lille, Rouen et Valence, cette grille de rémunération des livreurs tient désormais compte du temps investi, que ce soit pour l’attente au restaurant, le trajet vers le client ou l’attente chez ce dernier, entre autres.
Ce nouveau système doit permettre de reconnaître la valeur du temps consacré à l’ensemble du processus de livraison et garantir une rémunération plus équitable pour ses 65.000 livreurs en France, selon le service de livraison de plats cuisinés lancé par Uber, ajoutant que cette modification n’a pas pour objectif de réduire la rémunération moyenne par course.
« Une perte de rémunération de l’ordre de 10% à 40% »
Cependant, le syndicat de travailleurs indépendants affirme, dans un communiqué, que cette « nouvelle tarification dite ‘dynamique' » a été décidée « unilatéralement par l’entreprise sans consultation des représentants livreurs ». En outre, « les équipes d’Union-Indépendants présentes dans ces villes constatent une perte de rémunération de l’ordre de 10% à 40% par rapport à la grille tarifaire précédente », a-t-il souligné, avant de dénoncer : « C’est inacceptable ».
« Cette baisse drastique de la rémunération décidée en dehors du dialogue social établi entre Uber Eats et les représentants des livreurs, confirme la crainte des livreurs et de l’Union-Indépendants à la suite de la mise en place de la rémunération minimale horaire par la signature d’un accord sectoriel », alerte l’Union-Indépendant.
Les livreurs en grève fin octobre
Le syndicat demande « l’arrêt immédiat de la nouvelle tarification », « la non-extension de cette nouvelle tarification aux nouvelles villes prévues à partir du 1er novembre », ainsi que « l’ouverture immédiate de négociations concernant une nouvelle tarification basée sur la durée totale de la course et le nombre de kilomètres parcourus ».
Fin octobre, des livreurs Uber Eats à Armentières, Arras, Douai ou encore Lille étaient en grève pour exprimer leur colère face à ce nouveau système de tarification, reprochant à la plateforme de livraison de plats à domicile d’avoir réduit les rémunérations, dans un secteur où les revenus étaient déjà peu élevés.
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