Raphael Lardeur
Publié le
3 sept. 2024 à 8h46
Sur la plateforme France Travail, 55 % des offres d’emploi seraient frauduleuses. C’est le chiffre avancé par la CGT Chômeurs qui a mené une étude dont les résultats ont été publiés ce 29 août 2024.
Cette situation « crée du désespoir chez les personnes précaires », regrette le Secrétaire général du Comité National des Travailleurs Privés d’Emploi et Précaires (CNTPEP) CGT, Pierre Garnodier auprès de l’Humanité.
Problème de méthodologie
En janvier 2024, pourtant, une étude publiée et réalisée par France Travail à propos de son propre site pointait un chiffre de 7 % pour les offres d’emploi non conformes au cadre légal publiées sur sa plateforme.
Ce rapport serait faussé, explique le communiqué de la CGT Chômeurs. En effet, l’étude de France Travail se serait basée sur 2 500 offres vérifiées par un de leurs agents et 2 500 offres de partenaires. Problème, « 80 % des offres sur leur site proviennent de partenaires extérieurs et non pas que 50 % », affirme le communiqué.
Des « agrégateurs d’offres comme Hellowork ou Jobijoba » qui seraient « inexistantes et bidons, car déjà pourvues, revenant à multiples reprises ». Jusqu’à neuf fois pour certaines « mais sous des références différentes ».
Comment une offre est-elle jugée illégale ?
Le Code du travail est assez clair. Les offres doivent correspondre à la stricte vérité des taches du métier et au futur contrat de travail qui sera signé. « Elles ne doivent en aucun cas induire en erreur », détaille le communiqué de la CGT.
Parmi les offres publiées sur le site de France Travail, certaines promettent la signature d’un CDD débouchant sur un CDI, « alors qu’en réalité ce n’est pas mentionné dans le contrat proposé ».
D’autres offres n’existent plus et n’ont pas été retirées par la plateforme de recherche d’emploi. Puis, il y a les propositions purement frauduleuses dont l’objectif est que les précaires postulent », explique le syndicat. Il s’agirait là de travail temporaire avec des contrats qui iraient jusqu’à 18 mois, mais qui, in fine, ne serait que de quelques jours.
Une nouvelle étude exigée
Après la publication des résultats de l’enquête, la CGT Chômeurs exige qu’une étude indépendante soit menée par la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF).
« Nous voulons défendre le service public », défend la CGT qui ne souhaite pas critiquer la plateforme France Travail. La CGT souhaite saisir la DGCCRF pour remédier à ces problèmes.
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