Les signaux restent au vert pour Ryanair. La première compagnie aérienne européenne par le nombre de passagers a indiqué lundi qu’elle tablait désormais sur un bénéfice net compris entre 1,85 milliard et 2,05 milliards d’euros pour son exercice se terminant fin mars 2024, ce qui dépasserait de loin son précédent record de 1,45 milliard d’euros datant de 2018. Elle anticipait jusqu’à présent une «modeste progression» de cet indicateur par rapport au niveau de 1,43 milliard d’euros atteint sur son exercice 2022-2023. Concernant son activité, la compagnie irlandaise à bas coût a maintenu sa prévision d’une hausse annuelle de 9% de son trafic à environ 183,5 millions de passagers.
Cet optimisme accru fait suite à la publication d’un bénéfice net en progression de 59% à 2,18 milliards d’euros en rythme annuel entre avril et septembre derniers grâce à un trafic estival record accompagné d’une hausse du prix des billets. Son chiffre d’affaires a augmenté de 30% à 8,6 milliards d’euros d’un an sur l’autre. Pour le trimestre en cours, Ryanair prévoit un niveau moyen des tarifs supérieur d’environ 15% à celui de la période équivalente de l’exercice précédent. Concernant ses résultats, la hausse du coût des carburants «ne permettra pas de renouveler la performance exceptionnelle réalisée à la même époque de l’an dernier», précise-t-elle dans son communiqué.
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Un taux de distribution de 25% promis par le groupe
La structure de bilan de Ryanair est saine avec une trésorerie nette de 840 millions d’euros au 30 septembre dernier, en progression de 50% d’un semestre sur l’autre. Notée BBB+ avec une perspective stable par S&P et Fitch, sa dette financière brute, qui s’élève à 2,8 milliards d’euros, devrait être totalement remboursée à l’horizon 2026. Alors qu’il s’était limité à des dividendes exceptionnels dans le passé, le groupe, qui privilégie la croissance organique, distribuera un premier dividende ordinaire d’un montant total de 400 millions d’euros au titre de l’exercice en cours. Un acompte de 200 millions d’euros sera versé en février prochain et le solde en septembre 2024. Par la suite, il prévoit de retourner à ses actionnaires environ 25% de son bénéfice après impôt sous forme de dividendes ordinaires.
Si la situation le permet, son conseil d’administration envisagera «de verser les liquidités excédentaires aux actionnaires par le biais de dividendes exceptionnels et/ou de rachats d’actions», souligne son communiqué. A court terme, la compagnie n’aura donc aucun mal à payer à trois voyagistes en ligne les 2 millions de livres (2,3 millions d’euros) de dommages et intérêts qui leur ont été récemment accordés par un tribunal britannique. A l’issue d’une audience tenue la semaine dernière devant la Haute Cour de Londres, le juge Nigel Cooper a donné raison à ces entreprises qui avaient dû indemniser des touristes pénalisés par l’annulation ou le changement d’horaires de certains vols de Ryanair durant la pandémie de Covid-19.
Des progrès réalisés dans les carburants aéronautiques durables
La compagnie a dorénavant couvert près de 85% de ses besoins en carburant pour l’exercice 2023-2024 au prix de 89 dollars le baril de pétrole et un peu plus de la moitié de ses besoins pour l’exercice suivant au prix de 79 dollars le baril. Concernant ses objectifs environnementaux, elle s’estime bien placée «en vue atteindre l’objectif ambitieux d’incorporer 12,5% de carburants aéronautiques durables (SAF) pour faire voler ses avions en 2030», ajoutant que les trois quarts de cet objectif ont déjà été sécurisés. Les analystes de Deutsche Bank notent quelques bémols portant sur «le calendrier des livraisons de Boeing, les risques d’une baisse des dépenses des ménages et d’une évolution défavorable de la situation géopolitique».
«Compte tenu des craintes concernant une éventuelle diminution de la demande, les commentaires positifs de Ryanair pour ce trimestre soutiennent le secteur dans son ensemble», relève de son côté James Goodall, analyste chez Redburn. L’action de la compagnie irlandaise a clôturé la séance en hausse de 5,3% à 16 euros sur Euronext Dublin, tandis que le titre de sa rivale britannique EasyJet a gagné 1,2% à 396 pence sur le London Stock Exchange.
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