Selon une récente étude du cabinet de recrutement PageGroup, ce sont sans surprise les salariés les plus qualifiés qui vont pouvoir prétendre aux augmentations les plus significatives, notamment en cas de changement d’entreprise l’année prochaine.
La hausse du pouvoir d’achat ne sera pas identique pour tous les Français l’année prochaine. Il y a quelques semaines sur le plateau de BFMTV, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau anticipait une augmentation du pouvoir d’achat des Français en 2024 en raison d’une progression plus importante des salaires (4%) que des prix (un peu plus de 2%). Mais tous ne seront pas logés à la même enseigne face à cette inflation qui va revenir progressivement vers son objectif et certains pourraient enregistrer des hausses de leur rémunération bien supérieures à 4%.
C’est ce qui ressort d’une récente étude du cabinet de recrutement PageGroup qui s’accorde sur cette prévision de 4% des hausses de salaires moyennes l’année prochaine avec une fourchette basse à 3,5%. La structure s’est appuyée sur ses 750 consultants spécialisés et sa base de données pour établir les grilles de salaires de plus de 850 métiers répartis dans 26 secteurs à travers des fourchettes de rémunération qui varient en fonction des années d’expérience du salarié.
Pénurie de profils qualifiés et part belle à la RSE et aux nouvelles technologies
Comme l’évoquait il y a un mois le directeur général de PageGroup Laurent Blanchard lors de l’émission Good Morning Business, cette hausse des salaires est multi-factorielle et n’est pas uniquement due à l’inflation. « La pénurie de profils qualifiés est très marquée en France, rappelait-il. Il y a 350.000 postes vacants au premier semestre 2023, c’est absolument considérable et c’est un chiffre qui est en constante augmentation par rapport à l’année 2022. » Il citait également « l’émergence de profils nouveaux avec des transformations d’entreprises autour de la RSE, des nouvelles technologies. »
« Ces transformations font que les entreprises recherchent des profils qui sont rares et c’est forcément en faveur des candidats. »
Ce contexte d’inflation est source d’opportunités pour les candidats dont un certain nombre ne sont pas en recherche active mais se font directement appeler ou « chasser » par les recruteurs. « Ayant du choix et des opportunités, ils veulent des salaires plus importants, ajoute Laurent Blanchard. Il y a 79% des gens qui sont très bien en poste et un peu plus de 80% qui sont quand même à l’écoute de nouvelles opportunités si on est capable de leur présenter un poste intéressant avec un bon salaire. »
De « fortes » hausses même pour des métiers « classiques »
Dans son étude, PageGroup s’est particulièrement penché sur la situation qui favorise les plus importantes augmentations de salaires, à savoir le changement d’entreprises. « Le premier facteur au changement d’entreprise, c’est le salaire, soulignait d’ailleurs le directeur général du cabinet de recrutement. Les autres facteurs sont plutôt des facteurs qui permettent aux entreprises de retenir et de fidéliser les salariés: le sens, l’organisation du travail, le bien-être. »
En premier lieu, les salariés qui occupent des fonctions « traditionnelles » pourront bénéficier de hausses de salaires relativement importantes en cas de changement d’entreprise l’année prochaine. Dans le secteur de la santé, elle pourra osciller entre 5 et 9% pour un infirmier au travail qui perçoit plus de 33.000 euros brut par an en début de carrière et peut toucher jusqu’à 20.000 euros de plus avec dix ans d’expérience. La hausse est du même ordre de grandeur pour un conseiller clientèle dans le secteur bancaire, entre +6 et +9%, avec en revanche des tranches de salaires un peu plus faibles. Un assistant de direction pourrait prétendre à une augmentation de 6 à12% s’il changeait d’entreprise en 2024 sachant que son salaire annuel brut varie presque du simple au double entre un débutant (au moins 28.000 euros brut) et un salarié revendiquant plus de dix ans d’expérience (45.000 à 52.000 euros brut).
Industrie et informatique
Globalement, deux secteurs témoignent de hausses de rémunération particulièrement importantes pour les salariés qui changeraient d’entreprises l’année prochaine. Tout d’abord, l’industrie dont les techniciens de maintenance peuvent profiter d’une augmentation de 4 à 8% de leurs salaires. Dans une autre gamme de rémunérations (plus de 100.000 euros annuels brut), un directeur technique des opérations pourra voir sa paie progresser de 6 à 8%. L’augmentation se situera autour de 10% pour un responsable QHSE (Qualité, hygiène, sécurité, environnement).
L’informatique, les nouvelles technologies et le digital sont l’autre secteur qui favorisera largement les hausses de salaires l’année prochaine. De +7 à +13% pour un ingénieur cloud, de +10 à +15% pour un ingénieur DevOps et de +9 à +12% pour un spécialiste en cybersécurité (pentester) avec des salaires de départ supérieurs à 40.000 euros brut qui peuvent, là aussi, doubler au-delà de dix ans d’expérience. Les compétences informatiques sont largement valorisées puisqu’un directeur commercial IT pourra enregistrer une hausse de 10 à 15% quand bien même son niveau de rémunération est déjà élevé (salaire de départ à plus de 80.000 euros brut). Dans le secteur de la logistique, un acheteur IT pourra aussi prétendre à une augmentation de 9 à 12%.
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