La lutte de ce week-end a payé. Les différentes plateformes de livraisons et les livreurs sont tombés d’accord ce mardi 5 décembre pour ouvrir des négociations sectorielles sur la rémunération de ces travailleurs, indiquent Uber Eats et deux syndicats, après un week-end de grève national des livreurs. «Le fait que les plateformes disent qu’elles acceptent de rediscuter d’une rémunération qui soit bénéfique à l’ensemble des utilisateurs, c’est une première bataille de gagnée», se félicitait Fabian Tosolini, délégué national du syndicat Union-Indépendants, même si «méfiance et prudence» restent à l’ordre du jour selon lui. La CGT a elle aussi confirmé dans un tract l’ouverture des négociations : «C’est une victoire qui fait suite aux mobilisations des livreurs !»
Samedi et dimanche, la CGT, l’Union des indépendants (proche de la CFDT) et SUD-Commerce & Services avaient appelé les livreurs des plateformes comme Deliveroo ou Uber Eats à faire grève et manifester dans plusieurs villes françaises. En cause, un nouvel algorithme «opaque et incompréhensible» récemment mis en place par Uber Eats, mais aussi une pression globale à la baisse sur les revenus de ces travailleurs de plus en plus nombreux.
«Calendes grecques»
«Une négociation sectorielle applicable à tous les livreurs et à toutes les plateformes s’ouvre», précise ce mardi 5 décembre Fabian Tosolini, à l’issue d’une réunion sous l’égide de l’Autorité des relations sociales des Plateformes d’Emploi (Arpe), prévue de longue date avec Uber Eats, Stuart et Deliveroo.
Néanmoins, «ça ne va pas du tout assez vite par rapport aux besoins que les livreurs ont exprimés», regrette de son côté Ludovic Rioux, de la CGT transports. Le syndicat a quitté la réunion avant la fin, tout comme SUD commerces, agacé que les plateformes «essayent de noyer le poisson» avec d’autres sujets et «renvoient aux calendes grecques» celui de la rémunération, a ajouté le syndicaliste.
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La CGT réclame le retrait de la nouvelle tarification Uber Eats, la transparence du calcul de rémunération, le paiement des temps d’attente et le versement de cotisations par les plateformes «pour ne pas faire supporter le financement de la protection sociale sur les seuls livreurs». L’Union-Indépendants, elle, demande entre autres l’instauration d’une rémunération d’un euro «pour livrer à l’étage», d’une majoration en fonction du nombre de kilomètres parcourus ainsi que l’augmentation de 35 à 50 % du prix des courses. «Ça peut paraître beaucoup, mais on part de tellement bas !» détaille Tosolini.
La prochaine réunion sous l’égide de l’Arpe est prévue le 10 janvier et les plateformes proposeront aux organisations syndicales en amont des échanges bilatéraux pour écouter leurs propositions.
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