Malgré un taux d’appui inférieur à la moyenne et l’avis défavorable d’une des principales agences de conseils aux actionnaires, Champion Iron estime avoir « entendu » les préoccupations du marché en matière de rémunération de ses patrons, et avoir apporté les correctifs nécessaires.
Selon l’entreprise, il y a des bémols à apporter au résultat de 68 % obtenu lors de la dernière consultation sur ses pratiques de rémunération ainsi qu’aux critiques d’Institutionnal Shareholder Services (ISS) — qui recommandait de voter contre l’approche de la société minière.
Des pratiques salariales problématiques ont été identifiées et elles sont incompatibles avec les bonnes pratiques du marché et les attentes en matière de bonne gouvernance.
Extrait du rapport d’analyse de la firme ISS
ISS en avait notamment contre les émoluments du chef de la direction, David Cataford, qui ont bondi d’environ 25 % pour atteindre 5,7 millions. Il s’agissait d’une quatrième hausse consécutive de sa rémunération globale, qui tient compte du salaire de base et des autres avantages.
« Cela est bien au-delà de la médiane de la capitalisation boursière [de la Bourse australienne] et des comparables sélectionnés par ISS », explique la firme dans sa recommandation.
Même si ses activités sont concentrées au Québec, le siège social de Champion se trouve en Australie. L’entreprise estime qu’elle devrait être davantage comparée à des rivales nord-américaines — ce qu’a fait l’autre grande firme de conseils aux actionnaires Glass Lewis.
Cette dernière ne s’opposait pas aux pratiques de rémunération de l’exploitant de la mine du lac Bloom, ce qui ne l’empêchait pas d’exprimer certains bémols à l’égard des hausses salariales accordées à la haute direction.
Glass Lewis considère avec scepticisme les augmentations de rémunération fixes élevées, car elles ne sont pas directement liées aux performances et peuvent servir de béquille lorsque la performance n’est pas à la hauteur des attentes.
Extrait du rapport d’analyse de la firme Glass Lewis
Quant au résultat obtenu sur la question de la rémunération, Champion impute une partie du résultat aux lois boursières australiennes. En vertu du cadre réglementaire de ce pays, la minière affirme que le calcul « exclut près de 10 % d’actions détenues par l’équipe de direction ».
« Ces dernières sont généralement incluses dans les votes d’autres sociétés comparables », fait valoir Champion.
Autrement, le taux d’appui aurait été aux alentours de 80 % sur la question des salaires. Il aurait néanmoins été inférieur à la moyenne. Elle est de 91,5 %, d’après les estimations de Hugessen Consulting. Plus important actionnaire de Champion, Investissement Québec (IQ), le bras financier de l’État québécois, n’a pas voulu dire si la société d’État avait appuyé la politique de rémunération de la minière.
La Caisse de dépôt et placement du Québec, 13e actionnaire en importance de l’entreprise, a voté en faveur.
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- 8,4 %
- Taille du bloc d’actions de Champion Iron détenu par Investissement Québec
Source : refinitiv- 1,1 %
- Participation de la Caisse de dépôt et placement du Québec dans Champion. Le bas de laine des Québécois est le 13e actionnaire en importance de l’entreprise.
source : Refinitiv
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